Bonjour Thierry. Que faut-il retenir du marché automobile mondial en 2015 ?
Le marché a progressé d’un peu plus d’un point en 2015 avec, dans les pays émergents, des situations contrastées : si l’Inde a clairement redémarré en 2015, la croissance en Chine a légèrement ralenti et le Brésil comme la Russie sont toujours en crise.
A l’inverse, en Amérique du Nord et en Europe le marché continue à progresser fortement.
Quel a été l’impact sur les ventes de voitures neuves Renault en Europe en 2015 ?
Sur ce marché en croissance, notre part de marché progresse, grâce au renouvellement de notre gamme et à la performance de nos équipes. Pratiquement tous les pays gagnent du terrain : meilleure part de marché de Renault en France depuis 4 ans, leadership conquis en Espagne et en Belgique, record de part de marché en Italie, ce sont vraiment de beaux résultats. Si on ajoute le leadership de Renault sur le marché du véhicule utilitaire pour la 18ème année consécutive, notre leadership sur le marché électrique et le record de vente de Dacia, ce sont bien les deux marques du Groupe Renault qui tirent pleinement profit de cette croissance.
[2015 #SalesResults] In Europe, the Group registers another year of growth w/ market share exceeding 10% pic.twitter.com/vEwJdvDMqp
— Renault (@Groupe_Renault) January 18, 2016
La situation semble plus complexe hors d’Europe ?
Il y a effectivement des marchés en crise mais nous avons su résister partout et défendre nos positions. Par exemple au Brésil, malgré un marché en forte baisse, nous obtenons la meilleure part de marché de notre histoire. En Algérie, le marché a aussi chuté mais nous gagnons plus de 8 points de part de marché. C’est exceptionnel ! En Russie, autre pays où le marché est en crise, nous avons décidé de préserver nos marges et nous avons pratiquement maintenu notre part de marché. Enfin un petit mot pour mes anciens collègues d’Argentine qui maintiennent pratiquement leur part de marché malgré les contraintes d’importation drastiques.
C’est donc la majorité de vos principaux marchés hors d’Europe qui ont été à la peine en 2015 ?
C’est vrai que nous avons dû nous adapter à des situations économiques délicates dans plusieurs marchés importants pour nous mais, je le redis, nous avons bien résisté et heureusement certains marchés ont été plus porteurs comme en Inde où nous avons lancé Kwid avec succès ! Déjà 80 000 commandes ! Un autre exemple, la Turquie où nous établissons un record de ventes en 2015. En Corée, après la forte progression de 2014, nous stabilisons nos volumes de ventes en 2015. Et il y a beaucoup d’autres exemples de belles performances pour le Groupe Renault comme en Colombie, en Biélorussie, au Maroc ou encore en Egypte.
[2015 #SalesResults]While new produtcs drive success in Europe #GroupeRenault held steady at the international level pic.twitter.com/k7S6R3JLcx
— Renault (@Groupe_Renault) January 18, 2016
Pensez-vous que la situation sur les marchés internationaux sera aussi complexe cette année ?
Ce sont des marchés très volatiles. Mais l’activité de Renault est aujourd’hui mondiale et nous dépendons moins de tel ou tel marché. La meilleure preuve est notre progression constante de 100 000 ventes chaque année depuis 3 ans, malgré les aléas du marché.
C’est aujourd’hui la force de Renault et ça le sera encore davantage en 2016 avec notre véritable entrée en Chine et le développement de nos activités en Inde.