D’où est partie l’idée de faire appel aux employés de l’Alliance Renault-Nissan pour transporter les délégués 24h/24 et 7j/7, vers les différents sites de la conférence en complément des transports publics ?
En faisant le choix d’être partenaire de COP21, l’Alliance Renault-Nissan souhaitait démontrer la pertinence de la solution véhicule électrique face aux défis climatiques. Je cherchais aussi un moyen d’associer les salariés à cet événement international de grande ampleur et porteur d’enjeux considérables pour l’avenir de chacun d’entre nous : citoyens, salariés ou parents. Je suis en effet convaincue qu’une entreprise est d’autant plus performante et efficace que ses collaborateurs sont en accord avec les projets qu’elle porte. La réputation d’une entreprise passe beaucoup par l’adéquation de ses projets avec ses valeurs et celles qu’elle partage avec ses salariés. L’idée de proposer aux volontaires d’être partie-prenante active du dispositif s’est presque imposée d’elle-même.
La participation des collaborateurs de l’Alliance à ce partenariat vous semblait importante. Pourquoi ?
Il n’y a pas de meilleurs ambassadeurs d’une innovation que ceux qui ont contribué à sa mise au point, sa fabrication, sa vente ou son financement. Parce que ce sont nos produits – sur lesquels nombre des volontaires ont travaillé plus ou moins directement – qu’il s’agira de conduire, de présenter, de valoriser. Nos chauffeurs ont été « recrutés » par les départements ressources humaines, et seront formés d’ici novembre par une école de formation interne, la Renault-Nissan Academy.
Comment s’est passée la campagne de recrutement. Etait-ce un succès ?
Symboliquement, la campagne a été lancée le 5 juin, journée mondiale de l’environnement. Elle a rencontré un très beau succès : plusieurs centaines de volontaires se sont manifestés, dès les premiers jours. Cela nous a même conduit à suspendre l’appel aux volontaires plus tôt que prévu. Mais plus encore que la quantité de candidats, nous avons été très frappés par les motivations exprimées, témoignant de l’envie de participer, de s’engager : les salariés du Groupe croient au véhicule électrique comme solution sérieuse pour résoudre les problèmes du climat, d’environnement et de pollution.
Sur quels critères avez-vous sélectionné les chauffeurs-ambassadeurs pour représenter nos marques pendant COP21 et Selon vous, qu’est-ce qu’un bon chauffeur-ambassadeur ?
Détenir le permis de conduire était incontournable. La disponibilité, l’expérience de conduite de véhicule électrique ont été prises en compte mais pas seulement. Pour un événement international qui accueillera 195 nationalités, l’aisance en anglais et la maîtrise d’autres langues est en effet un gage de prestation de qualité. Par ailleurs, avec la ligne managériale concernée, nous avons pris en compte la charge de travail des équipes afin de ne pas perturber le fonctionnement de nos services.
Un bon chauffeur ambassadeur connait bien le produit et en parle de façon rigoureuse, précise et enthousiaste. Représentant son entreprise vis-à-vis du monde, il a la volonté de démontrer la sincérité de l’engagement de Renault et de Nissan vis-à-vis des enjeux du climat et doit être convaincu de la pertinence du véhicule électrique. Enfin, un bon chauffeur-ambassadeur apporte un service de qualité à des personnalités de tous horizons : négociateurs, journalistes, militants d’O.N.G, scientifiques ou diplomats.
Quels souvenirs souhaitez-vous qu’ils gardent de cette expérience ?
J’aimerais qu’ils se souviennent d’avoir contribué modestement mais très concrètement à ce moment fort de l’histoire des hommes : pour réussir à se mettre d’accord collectivement et préserver l’avenir de tous en acceptant quelques efforts, quelques changements d’habitude…et puis qu’ils fassent de belles rencontres en représentant avec fierté nos belles entreprises…
Merci à Claire Martin !