Dans la foulée d’une course hongroise marquant un notable progrès des Renault R.S. 16, toute l’équipe espère confirmer cet élan sur la piste d’Hockenheim pour la dernière course avant la pause estivale imposée aux équipes. Situé non loin de Heidelberg, ce circuit dégage une ambiance bien spécifique: « C’est un circuit extraordinaire et l’atmosphère y est toujours géniale, estime Kevin Magnussen. Le premier virage, très rapide, lance idéalement un premier tour toujours excitant ».
Se terminant dans un stadium bordé par d’impressionnantes tribunes toujours bondées, ce circuit ne laisse pas indifférent Jolyon Palmer, même s’il n’y a pas couru souvent : « Malgré les modifications au fil des ans, il possède toujours ce parfum du passé, notamment dans l’arène, très étroite, ou encore dans sa proximité avec les spectateurs ».
Temple de la vitesse jusque dans les années 90, l’Hockenheimring a été profondément raccourci et modifié en 2002 pour le rendre plus compatible avec l’efficacité des monoplaces modernes. Se présentant désormais comme une combinaison de virages lents et rapides avec d’assez longues lignes droites, cette piste n’en reste pas moins un défi redoutable pour les machines et particulièrement pour les groupes propulseurs. Les pilotes dépassent en effet en deux occasions les 300 km/h ! Près de 65 % du tour sont avalés à plein régime. La Parabolika est d’ailleurs l’une des plus longues lignes droites de la saison ! Les moteurs y évolueront à pleine charge pendant plus de 14 secondes, soit l’un des moments les plus longs de l’année. Attention aux surchauffes ! Le circuit de refroidissement est d’ailleurs généralement ajusté pour affronter une telle épreuve. Les vacances imposées par le règlement seront les bienvenues après un tel week-end !