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Formule 1 : Grand Prix de Belgique

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Il suffit d’écouter les pilotes en parler pour être gagné par leur engouement : « J’adore !, s’exclame Kevin Magnussen qui s’est imposé sur cette piste dans chacune des disciplines qui l’ont mené en Grand Prix. Il faut vraiment une F1 pour apprécier à quel point ce circuit est énorme et pour connaître ses virages à leur juste valeur. J’adore le Raidillon de l’Eau Rouge, toujours aussi excitant à aborder même si la piste a été retouchée. C’est dommage qu’il n’y ait pas un bac à gravier ou un mur à l’extérieur, cela permettrait de renforcer le défi. Quand la piste est humide, cela reste un de mes virages favoris ».

Jolyon Palmer est lui aussi un grand fan de ce passage : « C’est juste extraordinaire ! On a beau l’avoir vu à la télévision, dans les caméras embarquées ou sur la XBox, c’est incomparable avec la première fois au volant. Il n’y a rien qui puisse vous préparer à attaquer cette montée, pied au plancher. Sur le sec, nous sommes maintenant à fond sans grande difficulté. »

 

Ce virage n’est d’ailleurs pas le seul à stimuler le pilote anglais : « Pouhon est un double gauche très rapide aussi. C’est peut-être le plus gros challenge désormais. Comme il est en descente, on prend beaucoup de vitesse et une erreur se paiera certainement par une sortie de piste. »

Au-delà d’un tracé somptueux, Spa-Francorchamps réserve aussi aux pilotes une météo souvent capricieuse : « La piste est si longue qu’elle peut être mouillée à un bout et sèche à l’autre, indique Kevin Magnussen. Dans ces situations, les fenêtres d’utilisation des pneus slicks, intermédiaires et pluie sont décalées. Il faut juger ce que l’on pourrait gagner en slicks dans certains virages, en pondérant le risque sur les parties mouillées. C’est une des grandes difficultés de Spa. »

 

La pertinence de cette évaluation est fondamentale, souligne Jolyon Palmer : « Il faut toujours avoir les bons pneus au bon moment. Si on se fait piéger, le tour est si long que cela peut prendre deux minutes pour renter au stand et changer de gommes. Pendant ce temps, les places s’envolent… »

 

Excitante pour les pilotes, la piste belge représente aussi un véritable défi pour les ingénieurs. C’est tout simplement l’un des circuits les plus éprouvants de la saison pour les groupes propulseurs. Ces derniers évoluent en effet à pleine charge sur 65 % du tour. Spa-Francorchamps étant la piste la plus longue de l’année (près de 7 kilomètres), cela représente un cumul de 73 secondes de sollicitation maximum ! Le record de l’année. Le turbo est aussi lui aussi largement mis à contribution : à Spa, il tourne la plupart du temps à 95 000 tr/min !

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