Renault projette de s’installer en Chine avec une production locale à l’horizon de la 2ème partie du plan "Renault 2016 - Drive the Change", soit entre 2014 et 2016. En s’appuyant sur l’alliance avec son partenaire Nissan pour qui la Chine est désormais le premier marché.
L’intérêt et l’implication de Renault en Chine sont de longue date. Renault y fabrique des minibus haut de gamme entre 1995 et 2003, lance plusieurs projets de joint-ventures et commence à importer des véhicules à partir de 1999. En 2011, Renault a vendu 24 300 véhicules en Chine, soit une part de marché de 3% du marché de véhicules importés, et le succès de Koleos s'est confirmé. La marque entend doubler ses ventes d’ici 2013 grâce notamment au lancement de Talisman, berline haut de gamme présenté au dernier Salon de Pékin, le développement soutenu de son réseau (qui devrait passer de 80 concessionnaires en 2011 à 170 en 2014) et une identité de marque valorisant la French-touch, le design et la qualité.
Quelques images valant plus que de longs discours, les reportages qui suivent vous permettront d'en savoir plus sur la situation actuelle de Renault en Chine. Le premier sujet se focalise sur la place de Renault sur ce marché, le second s'intéresse à la clientèle de la marque et à ses attentes spécifiques.
Mais au-delà de cette accélération sur le marché des importés, Renault entend changer réellement de dimension en Chine avec son projet d’implantation industrielle qui permettra à la marque de se donner les moyens de la conquête du premier marché automobile mondial. Son partenaire Nissan est son meilleur allié dans cette aventure : Renault s’appuiera non seulement sur Dongfeng, partenaire de Nissan, mais également sur toute l’expérience acquise par la première marque japonaise sur le marché chinois.
Rappelons que pour produire en Chine, les constructeurs automobiles étrangers sont dans l'obligation de s’associer avec un partenaire chinois en créant une joint-venture, le partenaire étranger ne pouvant détenir plus de 50 % de la joint-venture si les véhicules sont destinés au marché domestique. Chaque constructeur étranger est autorisé à avoir en Chine au maximum deux joint-ventures.