Groupe Renault - Document d'enregistrement universel 2020

147 GROUPE RENAULT I DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020 02 CRÉER UNE VALEUR PARTAGÉE, RESPECTUEUSE DE LA SOCIÉTÉ ET DE L’ENVIRONNEMENT LE GROUPE RENAULT GROUPE RENAULT : UNE ENTREPRISE QUI S’ENGAGE LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE LES COMPTES RENAULT ET SES ACTIONNAIRES ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE RENAULT DU 23 AVRIL 2021 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Des actions utiles aux soignants De nombreux prêts de véhicules ont été organisés afin de faciliter autant que possible la tâche du personnel soignant en première ligne pour lutter contre l’épidémie. En France , le Groupe Renault a mis à disposition de ce personnel, dès la fin du mois de mars, près de 1 300 véhicules dont 300 Renault ZOE du service d’autopartage ZITY à Paris. En Suisse , une centaine de Renault ZOE ont été mises à disposition de plusieurs organisations d’urgence (Croix-Rouge, Spitex et Pro-Senectute) par le réseau de distributeurs. En Roumanie , une centaine de véhicules Dacia ou Renault ont été confiés au ministère de la Santé pour bénéficier aux personnels hospitaliers. Au Maroc , 50 LODGY, TRAFIC ou MASTER ont été spécialement transformés en ambulances pour permettre le transport de patients. Par ailleurs, la Fondation Renault Maroc a fait don de 100 ordinateurs portables à l'association « Melloussa pour le développement local » afin de soutenir la scolarité de jeunes en zones défavorisées. Des prêts de véhicules ont aussi été réalisés par Renault Algérie à destination des hôpitaux d’Oran et de Boufarik et des directions de la santé d’Alger et Bilda. L’usine d’Oran a également fabriqué pour l’hôpital de la ville des valves respiratoires et des raccords à oxygène. Au Mexique , une initiative conjointe entre Renault, Nissan et Mitsubishi a porté sur le prêt de 25 véhicules à l’organisation internationale Médecins sans frontières. En Colombie , le Groupe Renault s’est rapproché d’associations locales pour transporter, via KANGOO ZE, des produits alimentaires à des familles défavorisées ainsi qu'à des soignants. Dans d’autres pays, des services d’autopartage partenaires du Groupe ont proposé au corps médical d’utiliser leurs flottes : c’est le cas au Danemark avec le prêt de 400 véhicules électriques du service Green Mobility. Dès le mois de mars, plusieurs sites industriels en France mais aussi en Espagne, au Portugal ou en Slovénie ont fait le don d’environ 120 000 masques (provenant de stocks d’usines initialement prévus pour des opérations de maintenance) à destination des soignants . Pour sa part, AVTOVAZ, en Russie a fait don de 6 800 combinaisons de protection aux hôpitaux de Togliatti. De son côté, le site de Flins (France) a offert 300 combinaisons habituellement utilisées en peinture aux équipes de l’hôpital Mignot de Versailles, principal établissement de réanimation de l’Ouest parisien. De remarquables initiatives solidaires lancées, notamment, à l’ingénierie En Espagne 120 employés du Groupe Renault ont créé le mouvement « Renault al rescate » (Renault à la rescousse) qui a permis la formation d’une véritable chaîne de solidarité qui s’est lancée dans la réalisation de masques à l’aide d’imprimantes 3D. En seulement quatre jours, plus de 4 000 d’entre eux ont été distribués aux hôpitaux et aux résidences de personnes âgées à Valladolid, Palencia, Malaga et Jerez. Une action similaire a également vu le jour à l’initiative des équipes Renault au Brésil. En Turquie, Oyak Renault a produit des équipements de protection pour les soignants dans l’usine de Bursa en collaboration avec le département de la santé de la province, notamment du matériel d’intubation, des unités de mesures de fièvre et des cabines mobiles de prélèvements et de tests. À titre individuel, les salariés ont été très nombreux à s'engager pour fabriquer des visières, des masques, des distributeurs de gel hydroalcoolique, des surblouses, des tire-portes, ou encore pour effectuer des permanences téléphoniques... En France , de nombreux centres et usines (Douai, Sovab, CRP, Cléon, Flins, Le Mans, Villeurbanne, Dieppe, MCA) se sont mobilisés pour fabriquer des visières à partir de moules par injection mis au point au Technocentre et fabriquer plusieurs milliers de visières par semaine. Cette expérience a été partagée, par l’intermédiaire de task-forces dédiées, avec les équipes de Renault en Roumanie, au Brésil mais aussi dans la région Afrique Moyen-Orient Inde afin que ces actions puissent être rapidement répliquées localement. Grâce à ses collaborateurs, le Groupe Renault a ainsi fabriqué 30 000 visières dès la première semaine . En France, le Groupe Renault a rejoint, aux côtés d’autres entreprises, « Makers for Life » , une initiative portée par le CEA et soutenue par la Direction Générale de l’Armement et de la Direction de l’Innovation de Défense du ministère des Armées, afin de concevoir un respirateur d’urgence, peu coûteux et industrialisable. Dans ce cadre, une équipe d’ingénieurs Renault et Renault Sport Racing a conçu plusieurs pièces pour les besoins du projet, en particulier le « blower », un élément du moteur qui alimente le respirateur en air comprimé. Ces ingénieurs ont aussi élaboré un modèle numérique de poumon virtuel permettant de faire évoluer rapidement la conception physique et logicielle du respirateur en simulant différents cas cliniques. Le maillage exceptionnel de nombreuses compétences du Groupe – ingénierie mécanique, électrique et électronique, conception produit-process, manufacturing et logistique, médecins expert Renault, qualité, achats, propriété industrielle et contrôle de gestion notamment – a été déterminant pour optimiser la conception du respirateur et la rendre compatible avec une industrialisation à grande échelle. Ainsi, une quinzaine de prototypes de respirateurs artificiels a été fabriquée au sein du Centre de réalisation des prototypes (CRP) du Technocentre à Guyancourt. Les développements du respirateur MAKAIR RE20 propres à Renault (y compris les 11 brevets déposés) ont été mis en open source sous licence gratuite , via la plateforme d’ open-source Github, pour permettre aux acteurs en situation de crise de fabriquer ce modèle de respirateur artificiel à bas coût. Des projets similaires ont également vu le jour en Espagne ou en Roumanie. Le plus souvent collectifs, ils témoignent de l’importance d’une complémentarité des savoir-faire et de l’intérêt du partage de données en open-source . La crise sanitaire a également provoqué une pénurie de pousse-seringues permettant d'administrer en moyenne quatre médicaments en continu par patient. Pour contribuer à pallier ce manque dans les services de réanimation, une équipe issue principalement des directions de l’ingénierie et du design, et répartie sur les sites de Guyancourt, Aubevoye et Nice, a réalisé en collaboration avec les hôpitaux de Bichat-Claude Bernard, de La Pitié-Salpêtrière, et de l’AP-HP, un prototype de pousse-seringues électrique, puis les études de production en série,

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