Groupe Renault - Document d'enregistrement universel 2020

72 GROUPE RENAULT I DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020 Renseignements sur le site group.renault.com 01 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2020 LE GROUPE RENAULT l’effet Monozukuri est positif de 36 millions d’euros après prise en P compte d’un impact négatif de -479 millions d’euros lié à la hausse des amortissements et à la baisse du taux de capitalisation de la R&D ; les matières premières pèsent pour -131 millions d’euros, P essentiellement en raison de la hausse du prix des métaux précieux ; l’amélioration de 172 millions d’euros des frais généraux P s’explique pour partie par la chute de l’activité au premier semestre mais aussi par les efforts de l’entreprise pour limiter ses coûts dans le cadre du « plan 2o22 » ; les devises ont un impact de -428 millions d’euros, sous l’effet de P la baisse de nos principales devises, et malgré l’effet positif de la dépréciation de la livre turque sur les coûts de production. La contribution d’AVTOVAZ à la marge opérationnelle s’élève à 141 millions d’euros contre 155 millions d’euros en 2019. Ce résultat souligne la résilience d’AVTOVAZ dans le contexte de la crise sanitaire. La contribution du Financement des ventes à la marge opérationnelle du Groupe s’élève à 1 007 millions d’euros contre 1 223 millions d’euros en 2019. Cette baisse s’explique par la chute de l’activité, avec un repli de -17 % des nouveaux financements et par la hausse du coût du risque représentant 0,75 % des encours moyens contre 0,42 % l’an dernier. La contribution des Services de Mobilité à la marge opérationnelle du Groupe s’élève à -35 millions d’euros en 2020. Les autres produits et charges d’exploitation s’établissent à -1 662 millions d’euros (contre -557 millions d’euros en 2019). Cette détérioration provient de la forte hausse des coûts de restructuration et de dépréciations d’actifs. Le résultat d’exploitation du Groupe s’établit à -1 999 millions d’euros contre 2 105 millions d’euros en 2019 après la prise en compte de la forte hausse des autres charges d’exploitation liées aux mesures d’amélioration de la compétitivité. Le résultat financier s’élève à -482 millions d’euros, contre -442 millions d’euros en 2019, en raison d’une hausse de l’endettement moyen. La contribution des entreprises associées s’élève à -5 145 millions d’euros, contre -190 millions d’euros en 2019. La contribution de Nissan est négative à hauteur de -4 970 millions d’euros et celles des autres entreprises associées s’établissent à -175 millions d’euros. Les impôts courants et différés représentent une charge de -420 millions d’euros contre une charge de -1 454 millions d’euros en 2019. Le résultat net s’établit à -8 046 millions d’euros et le résultat net, part du Groupe , à -8 008 millions d’euros (-29,51 euros par action contre -0,52 euro par action en 2019). Le free cash flow opérationnel de l’Automobile, y compris AVTOVAZ , est négatif à hauteur de -4 551 millions d’euros sous l’effet de la chute de la marge opérationnelle, de la variation du besoin en fonds de roulement et de l’absence de paiement de dividende par RCI suite aux décisions de la Banque centrale européenne. Sur le seul second semestre, le free cash flow a été positif de 1 824 millions d’euros en raison de la maîtrise des investissements et d’une inversion de la variation du besoin en fonds de roulement, sans toutefois compenser la variation du premier semestre. La position nette de liquidité de l’activité Automobile est négative de -3 579 millions d’euros au 31 décembre 2020 contre une situation positive de 1 734 millions d’euros au 31 décembre 2019. L’activité Automobile dispose, au 31 décembre 2020, de réserves de liquidités de 16,4 milliards d’euros. Au 31 décembre 2020, les stocks totaux (y compris le réseau indépendant) s’élèvent à 486 000 véhicules, en baisse de plus de 100 000 unités (-19 %). Ils représentent 61 jours de vente contre 68 jours à fin décembre 2019. Le Conseil d’administration proposera à l’Assemblée générale des actionnaires, prévue le 23 avril 2021, de ne pas verser de dividende au titre de 2020. Perspectives La pénurie de composants électroniques qui touche toute l’industrie automobile n’épargne pas le Groupe. Celui-ci met tout en œuvre pour limiter au maximum l’impact sur la production. Le pic de la pénurie devrait être atteint au deuxième trimestre. Notre estimation la plus récente, prenant en compte un rattrapage de production au second semestre, donne un risque de l’ordre de 100 000 véhicules sur l’année 2021. Conformément au plan Renaulution, le Groupe va poursuivre le déploiement des actions visant à son redressement et confirme les objectifs 2023 communiqués lors de l’annonce de ce plan : marge opérationnelle Groupe supérieure à 3 % d’ici 2023 ; P free cash flow (1) opérationnel de l’Automobile cumulé de 2021 P à 2023 de l’ordre de 3 milliards d’euros ; investissements et dépenses de R&D à environ 8 % du chiffre P d’affaires d’ici 2023. Free cash flow opérationnel du secteur Automobile : flux de trésorerie après intérêts et impôts (hors dividendes reçus de sociétés cotées en (1) Bourse) moins investissements corporels et incorporels nets de cessions +/- variation du besoin en fonds de roulement.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzMxNTcx