Renault Scénic invention et réinvention, épisode 1
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Dans les années 90, Renault est le constructeur des « voitures à vivre ». Inventeur du premier monospace en 1984 avec l’Espace, il récidive en 1996 en concevant le premier monospace compact du marché. Un véhicule dont l’habitacle est rempli d’innovations. Il y a 25 ans, Louis Morasse était le designer intérieur du programme Mégane Scénic. Il nous confie comment ce modèle est né en partant de l’intérieur.
PAR NICOLAS LE BOUCHER
Dessiner un véhicule d’abord de l’intérieur vers l’extérieur, cela n’arrive qu’une seule fois dans sa vie.
UN PROJET UNIQUE EN SON GENRE
Dans les années 90, Espace puis Mégane Scénic sont les championnes des voitures à vivre chez Renault. Il faut dire que le cahier des charges du futur Mégane Scénic est très clair dans l’esprit des designers du projet dont Louis Morasse fait partie : chaque passager a droit à son propre siège, la luminosité est primordiale, la position d’assise est haute pour voir la route, tout est fait pour la vie à bord. Pour résumer, les monospaces Renault doivent faire voyager au sens propre comme au figuré !
« SCÉNIC 2 ET SCÉNIC 3 ONT POUSSÉ LES MURS »
En 2003, la deuxième génération de Scénic devient une gamme en étant le seul monospace du segment compact à proposer 3 versions : une version courte 5 places de 4,30 m et deux versions longues Grand Scénic en 5 ou 7 places de 4,50 m.
On était à l’apothéose des voitures à vivre dans les années 90 chez Renault. On voulait un véhicule vraiment dédié à la famille où chacun trouve sa place
se souvient Louis Morasse, qui a donc contribué à cette apothéose.