La ligne extérieure de Mégane Scénic s’inscrit, quant à elle, dans l’esprit de l’époque avec des ellipses, des formes rondes et douces. La parenté avec Mégane est cultivée.
« Avec Scénic, on donne la priorité à tous les passagers. Ce n’est pas une punition d’être assis à l’arrière dans un Scénic », explique Louis Morasse.
À l’époque, la mode est aux berlines GTI, des voitures à sensations pour le conducteur. Mégane Scénic s’adresse, lui, aux familles. Chez Renault, les designers relèvent donc le défi de donner la priorité à tous les passagers à bord. L’intérieur comporte ainsi cinq places individuelles, une modularité hors du commun, une multitude de rangements et un coffre volumineux. Le double plancher intérieur cache le tunnel de transmission au profit d’un plancher plat. Cette astuce n’est pas seulement esthétique : elle permet d’obtenir de nombreux rangements « cachettes » ainsi que la surélévation des passagers et du conducteur, gage d’une visibilité et d’une sécurité active et passive accrues. Le succès de Mégane Scénic sera immédiat et retentissant. En 1999, ce modèle prend son indépendance avec l’adoption du seul nom Scénic.