Quand le losange fait sa Renaulution
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Qui ne pense pas immédiatement à Renault en voyant un losange ? Et pour cause ! Cette forme géométrique incarne la marque à travers son logo depuis 1925. Et ce n’est pas près de changer ! La preuve avec la nouvelle variation dévoilée en janvier dernier et déployée depuis quelques jours. Gilles Vidal, Directeur du Design Renault, nous révèle pourquoi et comment ce nouveau logo a vu le jour.
PAR MAEVA PICHOT

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Le losange est une des formes les plus reconnue dans le monde et dans l’univers de l’automobile. C’est une forme géométrique simple, identitaire, forte, puissante ; le challenge était de renouveler cette forme en lui donnant du sens, des valeurs nouvelles, contemporaines pour projeter la marque dans le futur.
Un nouveau logo pour propulser la marque dans une nouvelle ère
Au cours de son histoire, Renault a plusieurs fois fait évoluer son identité visuelle. Mais il y a une chose qui n’a pas changé depuis 1925, c’est le losange qui sert de base au logo. Immédiatement reconnaissable, il est devenu emblématique de la marque. Avec ses angles qui s’adaptaient aux capots de l’époque en forme de dièdre, cette figure géométrique s’était imposée à Louis Renault. Depuis, le losange Renault a été remanié pas moins de huit fois ! Neuf, avec la dernière mouture. C’est dire combien la marque a à cœur d’évoluer avec son temps.

En phase avec son temps et résolument moderne, le losange restylé incarne parfaitement l’ère « Nouvelle vague » dans laquelle Renault est entré.
UN LOSANGE ENCORE PLUS ICONIQUE
Pour Gilles Vidal, le losange incarne fondamentalement Renault. Conserver cette forme géométrique universelle était une évidence. « Nous l’avons repensée pour qu’elle devienne plus iconique, à la fois simple et porteuse de sens, une véritable griffe intemporelle, sans effets ni couleurs superflus, avec une reprise contemporaine des lignes, part essentielle de notre héritage graphique » expose-t-il. Historiquement Renault a en effet déjà utilisé la ligne pour iconiser son logo. En 1946, 1959 et 1972. Mais, loin de céder à une quelconque mode, Gilles Vidal nous expose « qu’il s’agit, avec la ligne, de raconter une histoire, celle d’une symbiose, d’un cycle, d’un chemin entre deux losanges qui s’imbriquent par un effet d’optique en créant une complémentarité et impression de mouvement continu ». Plus que le traitement, c’est le dessin, très caractérisé, qui est remarquable.
