Renault a été le 1er constructeur européen à croire au véhicule 100 % électrique. Dès 2009, Carlos Ghosn annonçait la stratégie du Groupe Renault – ambitieuse et sans équivalent sur le marché – de proposer une gamme complète de véhicules 100 % électriques accessibles en prix à l’horizon 2012. Promesse tenue avec une gamme de véhicules destinée à un large public : ZOE, KANGOO Z.E., TWIZY et MASTER Z.E. en fin d’année, en Europe, RSM SM3 Z.E en Corée.
Renault : n°1 des ventes en Europe avec plus d’1 véhicule électrique vendu sur 4
Avec 93% des utilisateurs qui louent leur batterie, Renault reste majoritairement propriétaire des batteries de ses véhicules électriques et peut donc optimiser leurs phases d’usage et de fin de vie.
Ainsi, Renault développe l’économie circulaire des batteries de ses véhicules électriques en agissant sur 3 leviers :
1) Optimiser la durée de vie automobile de la batterie
Renault surveille l’état de ses batteries en temps réel et peut donc garantir une durée de vie optimale en usage automobile.
Renault est aussi capable de réparer les batteries défectueuses dans la quasi-totalité des cas grâce à ses centres de réparation. Les batteries non-réparables continuent leur vie autour des applications de stockage d’énergie stationnaire.
2) Réutiliser la batterie « hors automobile »
Une batterie qui a perdu 25% de sa capacité et ne peut plus répondre aux exigences automobiles peut être réutilisée pour fournir de l'énergie pour des systèmes moins exigeants que la vie automobile. Le stockage d'énergie des batteries qui permet une production locale accrue d'énergie renouvelable et qui compense l'intermittence de production d'électricité verte. C'est pourquoi, Renault participe à un certain nombre de projets aux niveaux national et européen, en utilisant la batterie des véhicules électriques pour le stockage d'énergie stationnaire.
Le stockage d’énergie par la batterie favorise le recours à la production locale d’électricité renouvelable (ex : panneaux solaires sur le bâtiment), car il pallie son intermittence. Dans ces projets, les batteries stockent l'électricité produite localement, par exemple par des panneaux solaires montés sur le toit. Cette électricité est utilisée pour répondre aux besoins locaux, en particulier des utilisateurs du bâtiment, grâce à un système de gestion de l'énergie qui ajuste dynamiquement l'offre et la demande.
Différents sites sont équipés de ces systèmes de stockage en France, en Allemagne, en Italie ou encore en Grande-Bretagne aussi bien pour des bâtiments tertiaires, pour des sites industriels que pour des habitats individuels, avec des partenaires tels que Connected Energy ou enore Power Vault.
De plus, Renault participe depuis 2015 au projet ELSA (Energy Local Storage Advanced System, consortium interdisciplinaire regroupant 10 partenaires de cinq pays de l'UE, dont Bouygues Energies & Services et Nissan) cofinancé par la Commission européenne. ELSA associe des batteries de 2ème vie à une solution innovante locale de gestion de l'énergie basée sur les technologies de l’information et de la communication (TIC). Son objectif est de développer un système de stockage d'énergie de batterie à faible coût, évolutif et facile à déployer.
3) Recycler la batterie
Renault met en place une filière spécifique de recyclage et travaille à améliorer ses procédés de récupération des matières, notamment avec Veolia.
Le recyclage débute par une déconstruction des batteries jusqu’aux sous-ensembles élémentaires électrochimiques (cellules). Les composants de la batterie hors cellules sont soit réutilisés, soit recyclés dans des filières classiques. Les cellules sont ensuite traitées par nos partenaires recycleurs selon un procédé hydro-métallurgique, qui permet la récupération des métaux (cuivre, cobalt, nickel, lithium, …).
Ainsi, la batterie, comme le véhicule électrique Renault, est recyclable.
Grâce à ce système, les véhicules électriques contribuent à la transition énergétique dans le secteur automobile, car ils réduisent le recours aux énergies fossiles (carburants classiques). N’émettant ni CO2, ni polluant (particules, oxydes d’azote, etc.) à l’usage*, les véhicules électriques ont un rôle clé à jouer dans l’amélioration de la qualité de l’air, notamment au bénéfice de la santé de chacun en ville.
Selon l’Agence Internationale de l’Energie, 7 millions de véhicules électriques en circulation dans le monde permettraient d’économiser 400 000 barils de pétrole par jour à l’horizon 2020. Mais les véhicules électriques Renault peuvent aussi contribuer à la transition énergétique de tout secteur consommateur d’électricité !
Ces différents projets visent à baisser le coût total d’un véhicule électrique pour le client, et s’inscrivent dans la stratégie de Renault d’offrir des solutions de mobilité zéro émission au plus grand nombre.
Avec 100 000 batteries louées sur ses véhicules électriques, Renault atteint un nouveau cap aujourd’hui dans son engagement environnemental.
Le modèle de l’économie circulaire s’appuie sur une vision systémique inspirée par l’observation de la nature. La nature ne produit pas de déchets : tout y est réutilisé, composté, digéré. Les produits manufacturés - eux aussi - peuvent être fabriqués au moindre coût énergétique et réintégrés dans le processus de production, grâce à leur réparation, leur réutilisation, ou leur re-fabrication.
Pour davantage de détails sur l’économie circulaire chez Renault, regardez la vidéo suivante :
* Ni émissions CO2, ni polluants atmosphériques réglementés lors de la conduite, conformément au cycle d’homologation NECD, hors pièces d’usure.