La conduite souple consiste à modérer ses accélérations, bien respecter le code de la route et anticiper les ralentissements. Une attitude nécessitant une certaine pratique sur un véhicule thermique doté d’une boîte de vitesses manuelle. Mais avec un véhicule électrique, sans vitesses, qui délivre son couple immédiatement et accélère sans bruit ni vibration, adopter une conduite souple s’avère naturel.
La conduite souple et l’éco-conduite se rejoignent sur de nombreux points. L’anticipation des freinages et l’utilisation modérée de l’accélérateur contribuent aux économies d’énergies. L’éco-conduite réclame quelques attentions supplémentaires sur l’entretien du véhicule comme la surveillance de la pression des pneus, la limitation du poids du véhicule et l’utilisation modéré de la climatisation.
La voiture électrique incite naturellement à adopter une conduite souple et sans à-coups. Cette attitude sereine se révèle aussi bénéfique pour le bien-être que pour le portefeuille en limitant la consommation et l’usure du véhicule.
La conduite sportive réclame d’accélérer le plus tôt possible et freiner fort le plus tard possible pour gagner du temps. Si cette façon de conduire est adaptée à un usage sur circuit, elle s’avère aussi dangereuse que coûteuse sur route.
La conduite nerveuse se traduit par des gestes brutaux sur le pédalier, la boîte de vitesses et le volant. Elle est souvent liée à une situation de stress causée par la densité du trafic dont l’automobiliste cherche à s’extraire en changeant de files régulièrement et en démarrant brutalement.
Enseignée dans les auto-écoles, la conduite souple vise notamment à utiliser l’accélérateur et le frein de façon modérée. Elle se fonde essentiellement sur l’anticipation des situations de conduite, ce qui permet au conducteur d’éviter les potentiels dangers. Sécurité et confort sont ainsi au rendez-vous pour les usagers de la route.
Grâce à son couple immédiatement disponible, un véhicule électrique se montre extrêmement réactif au démarrage. Une faible pression sur la pédale d’accélérateur suffit pour démarrer énergiquement.
Le freinage régénératif d’une voiture électrique permet de préserver l’autonomie. Certains modèles permettent de moduler la force de la récupération. Sur la Renault ZOE, le levier central dispose d’un mode B qui accentue le frein moteur. Pour bien exploiter ce système, il faut toucher le moins possible à la pédale de frein et donc anticiper les ralentissements en portant son regard au loin.
Une conduite souple nécessite d’adopter une attitude citoyenne et respectueuse d’autrui, autrement dit : ne pas coller le véhicule qui précède, laisser passer les autres en cas de rétrécissement de la chaussée, limiter les à-coups… Outre le fait qu’elle est plus agréable pour tout le monde, une telle conduite est bien utile pour réduire la consommation d’énergie et participer à la fluidité du trafic.
De nombreux véhicules électriques disposent d’un mode Eco qui réduit la réactivité de l’accélérateur, le couple moteur et accentue la récupération d’énergie au freinage. Sur la nouvelle Renault ZOE, le mode Eco contient la vitesse de pointe à 90 km/h.
Connaître à l’avance son temps de trajet évite de se presser et facilite la conduite souple. La grande majorité des véhicules électriques dispose d’un système de navigation connecté. C’est le cas de la Renault ZOE dont le planificateur de trajet Renaut CONNECT identifie notamment les emplacements de bornes de recharge.
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